OK Corral, le divertissement durable

Les membres du Codev ont découvert l’envers du décor d’OK Corral, le plus grand parc d’attractions du Sud de la France lors d’une visite « Hors les murs » mardi 21 mai. A cette occasion, Mathijs Bembom membre du CoDev et directeur du parc, son épouse et ses deux fils, ont valorisé leur engagement depuis de nombreuses années en faveur du développement durable dans le cadre de leur label « Eco Corral ».

OK Corral, c’est une grande entreprise familiale située à Cuges-les-Pins, gérée depuis 1979 par Mathijs Bembom. Le parc accueille 400.000 visiteurs par an (jusqu’à 10.000 pour la journée d’Halloween), emploie 45 salariés permanents, près de 200 saisonniers et génèrent des retombées économiques importantes dans toute la région.

C’est aussi pour parler de leur engagement de longue date en faveur de l’environnement que « les Bembom » et une partie de leur sympathique équipe avaient mis les petits plats dans les grands pour recevoir une cinquantaine de membres du CoDev.

Cet engagement, récompensé par le prix « Park World Excellence Awards » pour la « Meilleure Initiative Verte » grâce à sa zone Mexico, où tous les matériaux du chantier de terrassement ont été réutilisés pour réaménager l’arène de spectacle, repose sur un principe simple exposé par Henk, l’un des « Bembom brothers ». Il s’agit de mettre en œuvre des actions éco-responsables faciles à maintenir pour faire adhérer les visiteurs et les employés car « le plaisir et le divertissement ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement ».

Une gestion rigoureuse des ressources et une préférence pour « le local »

OK Corral est autonome en eau grâce à une nappe située sous le Parc. Elle est gérée avec rigueur par un système de suivi de la consommation, la réutilisation pour l’arrosage, les attractions « aquatiques » fonctionnent en circuits fermés, les plantes sont choisies pour leur adaptation au climat méditerranéen. « OK Corral utilise seulement la consommation annuelle de 500 foyers », précise Henk.

Pour l’électricité, l’adoption d’éclairages à leds, le changement des moteurs de certaines attractions pour des modèles moins gourmands ou encore l’utilisation de détecteurs de mouvements pour déclencher la lumière des bureaux a permis de réduire la facture du parc

Une grande partie des matériaux est labélisée, bio-sourcée. Le compost est produit sur place, comme l’engrais grâce à son écurie. Enfin, Mathijs Bembom souligne l’importance de faire appel à de la main d’œuvre qui habite dans un rayon de 30 km autour du parc et à des sous-traitants locaux pour les travaux.

Cette rencontre « hors les murs » s’est poursuivie par une visite des installations, une présentation par trois membres du CoDev de leur engagement citoyen et associatif (lire ci-dessous) et une démonstration de fauconnerie. Un moment aussi « hors du temps » dans ce décor de Far West derrière lequel une famille passionnée par son métier a bâti une entreprise guidée par des valeurs partagées par les membres du CoDev.

Trois membres du CoDev ont présenté les associations dans lesquelles ils sont engagés :

  • Eléonore Gire pour « Terre de Provence » dont elle est présidente et dont le but est de promouvoir la langue et la culture provençale. L’association organise des cours de langue, des ateliers de couture, ainsi qu’un café mensuel pour se retrouver et échanger en provençal.
  • Badice Benarbia pour Manufacture 1359, dont l’objet est de promouvoir des gestes de l’éco-conception pour réparer et prolonger la durée de vie des vêtements et inciter à recycler davantage.
  • Ismaël Cousin préside Action Bomaye qui diffuse la culture dans les quartiers défavorisés afin de renforcer la cohésion sociale à travers l’organisation de « La dictée pour tous » (découvrir la langue française et en déjouer les pièges), ou l’Eclat du cinéma dans les quartiers qui rassemble les familles autour du Festival Happy end.
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